Promo Go In #3: L’Amytique, une invitation à passer au salon…

A Pantin, les sœurs Mladjao veulent faire de leur futur salon de thé inspiré par la culture des Comores, un lieu où les talents artistiques locaux pourront aller à la découverte de leur public.

Les bonnes idées naissent souvent des petits tracas du quotidien. Fatoumia Mladjao, Pantinoise et mère de 3 enfants en sait quelque chose : « Au fil des rentrées, je me suis rendu compte que c’était souvent le parcours du combattant pour inscrire ses enfants à une activité artistique ou sportive. J’ai eu envie de pallier ce manque, avec le projet d’une école artistique… » Une envie qui se conjugue avec celle de sa sœur Aminata, installée à Aubervilliers, d’ouvrir un salon de thé qui rappellerait « un peu de l’ambiance et des parfums des Comores », l’archipel dont est originaire la famille Mladjao. A elles deux, Fatoumia et Aminata tiennent le concept de « l’Amytique », futur lieu à Pantin où il sera possible à la fois de déguster des pâtisseries typiques de ce qui se fait aux Comores avec des saveurs de noix de coco, de gingembre et de cardamone, tout en découvrant des talents locaux au cours d’expos éphémères ou de concerts. Et puis, rajoute l’ainée Fatoumia, en souriant, « je me suis dit que ce serait l’endroit parfait pour que les parents se posent après l’école, par exemple. Un lieu qu’on veut aussi très féminin parce qu’il manque encore de ce genre d’opportunités de se retrouver pour les femmes en Seine-Saint-Denis. »

Pour Fatoumia, 43 ans, ce serait une manière de prolonger différemment sa carrière de comédienne et manageuse d’artistes alors qu’Aminata, 37 ans, mettrait de côté sa carrière d’ingénieure dans l’audiovisuelle. Mais prendre des chemins de traverse est à l’image du nom de baptême de son futur salon, jeu de mots entre « Amy », le diminutif de son prénom et l’adjectif atypique.  « Monter un tel projet, expose la jeune femme qui réside à Aubervilliers, c’est aussi m’engager dans une démarche féministe et permettre, pourquoi pas, à d’autres jeunes femmes de se révéler artistiquement, leur donner la parole tout simplement. »

Un dessein pensé en grand par le duo familial : « Avec l’appui du réseau du IN Seine-Saint-Denis, on peut imaginer faire vivre notre concept dans toute la Seine-Saint-Denis… »

Fred Haxo

Crédits photo: Bruno Lévy

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